En passant par une allée de mon jardin, je me suis accrochée le bras aux épines d’un rosier. Je m’étais dit que je ne le taillerai pas car ce serai dommage d’avoir moins de fleurs. Mais voilà que tout compte fait il me gêne et me blesse ! Ce choix ne m’a tout compte fait pas été bénéfique ; probablement qu’il était lié à une peur de ne pas avoir assez de fleurs dans mon jardin.

Pourquoi cet exemple ?

Il est comparable aux choix que l’on peut faire dans la vie en général. On peut faire un choix au départ parce qu’on voit la finalité qu’il pourrait y avoir (plus d’argent, plus de vacances, plus de ce qui nous semble bien pour notre quotidien…) sans comprendre que ce choix est probablement un choix mental qui vient répondre soit à une peur, une inquiétude (peur de manquer, peur de ne pas profiter de notre temps…), une croyance (il me faut tant d’argent pour vivre la vie que je souhaite, il faut être propriétaire de son bien pour avoir de la valeur…), un schéma familial (je ne peux pas m’éloigner de cette commune où a toujours vécu ma famille, nous sommes agriculteurs de père en fils…), une habitude (partir en  vacances toujours la même semaine en juillet, acheter toujours les produits de telle marque…)… Il est donc essentiel de s’interroger sur nos choix et sentir ce qui les guide (sont-ils liés à une peur ? une habitude rassurante ? une croyance ? ou bien viennent-ils d’un élan du cœur, de ce que nous a soufflé notre moi profond, d’une intuition ?).

Quand on comprend ce qui occasionne ce choix alors on peut choisir ou non de continuer à le suivre. Dans mon cas, je vais couper les branches qui obstruent mon chemin, en ayant confiance que la nature pourvoit à tous nos besoins. Il nous faut parfois une piqure de rappel pour nous interroger sur la provenance de nos choix. Et voilà donc une épine de moins sur mon chemin !!