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Le burnout : un appel de l’être à sortir du tumulte de la vie quotidienne.

17 janvier 2025

Le burnout oblige à se mettre en pause, au repos. C’est un appel de notre être à plus de connexion avec nous même, à plus d’amour. Dans le tumulte de la vie de tous les jours, le rythme effréné des journées ne nous permet pas de prendre un temps avec nous-même. On donne du temps pour le travail, les tâches ménagères, notre conjoint, les enfants, l’administratif… Au milieu de tout ça on peut s’oublier. Souvent le burnout nous amène à nous arrêter, il nous donne du temps en nous sortant du rythme effréné dans lequel  nous nous sommes enfermés. Parfois les habitudes étant tellement ancrées, même en arrêt, nous ne nous arrêtons pas et ne prenons pas le temps de rétablir cette connexion.

L’essentiel lors d’un burnout est donc de prendre le temps d’écouter ce que notre être a à nous dire. Pour cela il est essentiel de sortir d’un rythme où tout est prévu, écrit, organisé. Ce temps est offert pour profiter de l’instant présent. Cela ne veut pas dire ne plus rien faire mais faire les choses au bon moment.

Comment faire ? Ne pas tout programmer. Se laisser des temps off pour entrer en connexion avec notre être et ses aspirations. Si nous sommes sans cesse occupés par nos activités, nos pensées obsessionnelles, il est très difficile d’entendre la voix de notre être et de redonner de l’énergie à notre corps.

Quelque chose d’important expliqué par Lulumineuse c’est que quand tu fais à contre cœur, tu vas dans le sens inverse du courant de la vie. En allant dans le sens inverse du courant, on s’épuise.

Alors si tu es dans ce cas, dans cet épuisement, prends le temps de t’écouter. Profite de tes journées d’arrêt pour suivre tes aspirations. Tu as envie de manger à 11h c’est ok. Tu as l’élan de jardiner vas-y. Tu as l’élan de lire pendant 2h, profite de ce temps. Tu as besoin de faire une sieste, fais-la. Tu as envie de prendre un bain à 14h, offre toi ce moment de détente. Ce qui est important c’est de savoir si l’activité que tu fais te nourrit, t’apporte de l’énergie. Est-ce que si tu regardes un film d’horreur par exemple tu seras nourri ? Est-ce que si tu regardes les informations toute la journée tu seras nourri ? Poses toi la question avant de faire quelque chose pour savoir si tu réponds bien aux besoins de ton être ou à des habitudes, des peurs… Parfois on regarde une série ou un film mélancolique et la mélancolie s’installe en nous.. Est-ce que c’est vraiment ce que tu as envie de ressentir ? Ou préfères tu être en joie, rire, alors dans ce cas mieux vaut opter pour un film comique. Fais des choses qui te permettent de ressentir ce à quoi tu aspires. Par habitude on peut nourrir certaines émotions qui nous épuisent. Quand tu auras retrouvé de l’énergie, tu pourras apprendre à faire les tâches qui peuvent te paraître plus lourdes, moins agréables mais qui font partie du quotidien d’une autre manière car tu auras appris à écouter ton être. Lorsque ces dernières sont faites au bon moment (non pas parce que c’est programmé tous les mardis matins à 10h mais parce que tu sens dans l’instant que tu as l’énergie pour le faire maintenant ou que dans l’instant tu sens que mardi prochain sera le bon moment pour prendre rdv à la banque par exemple…), elles n’ont plus le même poids.

Quand l’arrêt se termine, il peut être difficile de ne pas retomber dans ce rythme effréné. Essaye de continuer à te poser les questions, est-ce que ce que je fais me nourri ? Est-ce que je fais les choses de bon cœur ? Alors laisse-toi des moments dans ta semaine où tout n’est pas planifié. Si tu prévois les menus à la semaine, laisse-toi la possibilité de ne pas les suivre à la lettre. Si tout compte fait un soir tu as envie de préparer une quiche au lieu du gratin alors vas-y. Si tu as envie de faire plaisir à tes enfants en faisant des crêpes, fais-le. Si tu ne sais pas quoi faire, pose toi la question et laisse venir les idées. Si tu programmes tes jours de ménage, essaye de t’en détacher et apprend à sentir quand c’est le moment. Si tu fais le ménage le samedi matin car c’est prévu comme ça dans l’emploi du temps alors que tu aurais plutôt eu envie d’aller faire une promenade en forêt avec tes enfants par exemple, tu es à contre-courant et alors tu t’épuises. Peut-être que dimanche matin, les enfants seront occupés, tu auras un temps et l’énergie de faire ton ménage.

Par exemple ce matin, j’ai laissé ma cuisine en désordre, la vaisselle pas faite, les produits du petit déjeuner pas rangés, trainant sur le plan de travail. Après avoir déposé les enfants à l’école, ayant un temps libre, j’ai eu l’élan d’écrire cet article, ce que j’ai fait. En passant dans ma cuisine et en voyant ce désordre mon mental a commencé à me dire : « oh la la c’est vraiment en désordre, je ne vais pas laisser ça comme ça… » Mais là je me suis dit que ce n’était pas si grave et que je préférais suivre cet élan, cette inspiration présente et que la vaisselle pouvait bien attendre un peu !

Petit à petit tu apprendras à écouter ton être et plus uniquement la voix du mental qui te pousse à rester dans tes habitudes, tes pensées qui sont pour lui une forme de sécurité.

Peut-être ne le vois-tu pas encore mais le burnout est un appel de ton être à aller vers qui tu es vraiment. Quand tu auras dépassé cet état, tu pourras le voir comme un cadeau.